Composants des systèmes de suspension ou de direction sont susceptibles de tomber en panne

Dans l’usage automobile, le terme “suspension” désigne l’ensemble des pièces qui relient le véhicule à la route. Chaque voiture, camion et véhicule utilitaire possède une suspension qui est conçue pour faire trois choses :

  • Soutenir le véhicule
  • Absorber les bosses et autres chocs
  • Permettre au véhicule de tourner en réponse à une commande de direction du conducteur.

Les suspensions modernes sont composées de centaines de pièces différentes, et les véhicules varient énormément dans la conception de leurs suspensions, mais chaque suspension est composée de certains sous-systèmes majeurs, dont certains sont plus susceptibles de tomber en panne que d’autres. C’est pourquoi il est important d’être attentif aux symptômes des ressorts de suspension qui seraient défectueux.

Les principaux types de composants et de systèmes de suspension, ainsi que leur risque de défaillance, sont les suivants :

Roues et pneus

Les pneus ne sont pas toujours considérés comme faisant partie de la suspension, mais ils en sont sans doute le composant le plus important. Les pneus fournissent la traction pour l’accélération, le freinage et les virages, et ils absorbent les petites bosses.

Les pneus s’usent avec le temps et sont sujets à des coupures et à des perforations dues à des objets pointus, ainsi qu’à des fuites lentes ou soudaines dues à des chocs. En revanche, les roues se brisent (par flexion ou fissuration) beaucoup moins souvent, généralement en réponse à des chocs violents lors d’accidents ou de nids de poule.

Ressorts

Aujourd’hui, toutes les voitures et tous les camions sont équipés d’un mécanisme d’absorption des chocs importants, qui comprend toujours une forme de ressort, une pièce métallique qui se plie en réponse à une force. (Au fil des ans, quelques voitures, notamment celles fabriquées par Chrysler, ont utilisé des barres de torsion – des tiges métalliques qui absorbent les chocs en se tordant au lieu de se plier – au lieu de ressorts hélicoïdaux ou à lames, mais ce sont toutes des formes différentes de ressort).

Les ressorts peuvent parfois se briser lorsque le véhicule heurte très fort une bosse, et beaucoup s’affaisseront un jour (après de nombreuses années), mais en général, ces pièces sont beaucoup moins sujettes aux défaillances que la plupart des autres composants de la suspension.

Amortisseurs et jambes de force

Alors que les ressorts absorbent les bosses, les amortisseurs (ou, sur les voitures qui en sont équipées, les jambes de force, qui sont similaires aux amortisseurs) amortissent le mouvement des ressorts après une bosse, empêchant le véhicule de rebondir excessivement.

Les amortisseurs et les jambes de force sont remplis d’une huile épaisse, et avec le temps, l’huile peut fuir, entraînant la défaillance de l’amortisseur ou de la jambe de force. Les chocs et les accidents peuvent également provoquer des fuites ou endommager les pièces internes délicates.

Liens

Chaque suspension comprend diverses tiges et autres pièces de liaison qui, collectivement, maintiennent les roues là où elles sont censées être par rapport au reste du véhicule. La plupart de ces tringles sont des pièces métalliques solides qui tombent rarement en panne, sauf en cas d’accident grave. Cependant, il arrive que les tringles et les bagues associées soient vendues ensemble, et la défaillance d’une bague peut nécessiter le remplacement de l’ensemble.

Bagues, roulements et joints

Comme la plupart des pièces d’une suspension doivent être mobiles, les différentes tringleries sont reliées par des connexions flexibles. Il s’agit notamment de bagues et de roulements, qui sont des connexions permettant une petite rotation ou un glissement, souvent sans besoin de lubrification, et de joints, qui, dans les applications automobiles, utilisent souvent un lubrifiant tel que la graisse pour permettre un mouvement contrôlé.

Certaines bagues de suspension sont en caoutchouc, qui peut devenir fragile ou se casser avec le temps, entraînant une défaillance. De nombreux joints ont tendance à s’user, ce qui entraîne d’abord un relâchement, puis une défaillance. Parmi les coupables les plus courants, citons les embouts de barre d’accouplement, qui sont des joints lubrifiés reliant certaines pièces de la tringlerie de direction, les joints à rotule, qui se trouvent dans le système de direction et sont fixés aux bras de commande, et les bagues qui séparent les bras de commande du châssis du véhicule.

Système de direction – tous les types

Chaque système de direction comprend de nombreuses liaisons, des articulations telles que les embouts de barre d’accouplement mentionnés ci-dessus, et une sorte de boîtier de direction, le dispositif mécanique qui convertit la rotation du volant en mouvement des roues de la voiture.

En général, les tringleries ne sont pas très susceptibles de tomber en panne, alors que des composants tels que les embouts de biellette le sont. Les boîtiers de direction finissent par s’user, les systèmes de direction à crémaillère des véhicules équipés d’une direction assistée hydraulique étant les plus sujets aux pannes.

Direction assistée hydraulique

De nombreux véhicules sont équipés d’une direction assistée. Des deux types de direction assistée, les systèmes hydrauliques (c’est-à-dire ceux qui utilisent un fluide sous haute pression pour aider le conducteur à faire tourner les roues) sont plus sujets aux pannes. Le fluide peut fuir des conduites haute pression, les soupapes délicates s’usent parfois, la courroie qui entraîne la pompe de direction assistée peut se desserrer ou se rompre, et finalement la pompe elle-même peut tomber en panne.

Direction assistée électrique

De plus en plus, les systèmes de direction assistée que l’on trouve dans les voitures et les camions modernes sont électriques et non hydrauliques. Les systèmes de direction assistée électrique comprennent divers capteurs, fils et actionneurs (moteurs), qui peuvent tous tomber en panne, mais heureusement, ces pannes sont moins fréquentes que celles des composants hydrauliques.

Cela fait beaucoup de pièces, mais on peut les simplifier en appliquant la règle suivante : les pièces molles s’usent plus rapidement que les pièces dures, et les pièces humides plus que les pièces sèches. Ainsi, par exemple, une douille en caoutchouc souple qui doit changer de forme à chaque choc devra probablement être remplacée (en raison de l’usure ou d’une défaillance complète) avant une tige métallique solide, et un amortisseur qui contient du liquide est plus susceptible de tomber en panne qu’un ressort métallique.

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Cet article vous a été bricolé par

Gabriel Sebag

Le 13/04/20224 minutes de lecture

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